vendredi 27 mars 2009

orelsan vs marie-georges buffet


Marie-Georges BUFFET, secrétaire nationale du PCF (parti communiste français) a contacté le directeur du Printemps de BOURGES pour interdire le rappeur ORELSAN d'interpréter une de chanson "Sale pute". La cause en serait une incitation à la violence envers les femmes.

Militante de la cause féministe, Madame BUFFET est la première signataire de la loi " contre toutes les violences faites au femmes" du 20 décembre 2007.
Les organisateurs du prinbtemps de Bourges ont également jugé inacceptable le titre, tout en affirmant que l'artiste ne sera pas déprogrammé, puisque la chanson ne fait pas partie du set de l'artiste durant le concert.
"Aussi scandaleux que soit le texte de cette chanson, nous avons engagé ce jeune artiste pour une prestation artistique qui, comme son album, n'inclut pas cette chanson et ne véhicule pas ce type de message", poursuivent les organisateurs.
Si on ne peut contester les bonnes intentions de madame BUFFET, et ses convictions admirables, on peut se poser la question de cet appel à la censure d'un artiste, qui utilise la violence verbale comme métaphore de la douleur, et non comme un appel au crime... Ou quand la moralité rencontre ( encore une fois) la culture urbaine et ses codes...
A chacun d'en tirer les conclusions qui s'imposent...
Source:
La lettre de protestation de Marie-Georges BUFFET sur le site du PCF:
Le site du printemps de BOURGES:

2 commentaires:

souklaye.sylvain a dit…

Les excès du White Trash made in France ou l’histoire d’un mauvais remake
(faux problème de sociétes et vraie escroquerie musicale)

White Trash.
Le terme sera la coquetterie des prochains jours dans la presse ignorante ou en déficit d’adulescence.
Le phénomène a été sociologiquement marqueté par un spécimen quelconque dans une maison de disque, major ou indépendante, il n’y a plus de différence. Il n’y en a jamais eu.
Puisque le but principal des organes de production culturelle est de fournir une solution adaptée à toutes les niches de population, alors autant tirer avantage de la paupérisation ambiante qui unit les enfants de prolétaires high tech et de la bourgeoisie vintage dans une middle class pseudo universitaire.
White Trash. Là où l’on pourrait trouver l’expression raciste comme bamboula® ou bougnoule, on y trouve une forme méliorative d’acceptation socialo-artistique qui émoustillera les mêmes illuminés qui ont mis au panthéon l’illettrisme d’Abd Al Malik.
La suite :
http://souklaye.wordpress.com/2009/02/16/white-trash-made-in-france-ou-l’histoire-d’un-mauvais-remake/

Anonyme a dit…

Je suis relativement d'accord avec toi dans la mesure où il n'est pas innocent que l'on apparaitre quelqu'un du type d'orelsan sur les grandes ondes. Jeux videos, pornos, sports extremes, et violence sont loin d'être méconnus des personnes de la tranche d'age qu'il représente... Tandis que l'ambiance pessimiste de ses textes cadre parfaitement avec l'époque actuelle, ou les 20/25 ans font les frais des errements de l'économie.

En effet le white trash n'est pas nouveau. Cependant tous les créatifs le savent: "les idées, ils faut bien aller les chercher quelquepart". Et on ne peut parler de mauvaise copie (ce qui en soit est assez partial et gonflé), puisque l'idée inspirante est toujours différente de l'idée inspirée: question de sensibilité.

Pour la question de la violence, ce n'est ni le premier , ni le dernier à le faire. Cela m'apparait comme un medium de création comme un autre. Exactement comme Quentin Tarantino.

Je ne cherche pas à défendre l'artiste sus-nommé, mais à relater une actualité qui touche de près ou de loin le noyau culturel des sports urbains.
Je cherche à identifier des tendances montantes (bonnes ou mauvaises, populaires ou "underground") issues de ce milieu, pour essayer d'en dégager un embryon de "culture" (c'est ambitieux mais c'est l'idée de base).